Biographie
Charles Duverneau
Charles Duverneau s’est assigné une mission des plus louables, en sa qualité de chasseur d’images, il a entrepris de faire découvrir l’art photographique sous un angle différent.
C’est un révolutionnaire. Il cherche à rendre la photographie plus picturale, parce qu’il se dit « peintre de l’image ». Mais contrairement au peintre, sa quête d’absolue est extrême. Il ne peut rien retoucher, rien effacer, il doit faire preuve de méthodologie et de patience infinie pour réaliser ses chefs d’œuvres.
Aussi pour capter notre regard, il est en alerte permanente, toujours à la recherche d’une belle exécution, du beau, du vrai, du ressenti profond. Sa devise : être présent dans l’instant « T », pour s’introduire ensuite dans l’épaisseur du centième de seconde. Voilà son secret.
Le matériel, il n’en fait pas cas. C’est son œil qui parle avant tout. Pour lui l’observation c’est 80% de la réussite. Le matériel est au service de l’œil, au service de l’émotion, de la créativité, de la vision de l’artiste. « Mes plus grandes connaissances, dit-il, je les ai acquises au cours de mes voyages. C’est à moi de savoir ce que je dois faire avec l’image. Je suis tout à la fois peintre, musicien, poète, écrivain ».
Quand il montre des corps minces, des visages ravagés, des sourires figés, il y introduit souvent une notion de bonheur, car les pauvres qui sont dans la réalité du monde, en jouissent aussi, à leur manière. D’ailleurs, il reste avec les démunis de longues journées durant, pour partager leurs petits moments de bonheur. Il ajoute en substance « Il n’y a pas de définition du bonheur, le bonheur est un secret. Ce n’est pas un acquis, c’est une création ».